Autobronzant et cabines UV : quels sont leurs dangers ?

A l’approche de l’été, beaucoup de femmes se précipitent dans les cabines UV afin de « préparer » leur peau au soleil et obtenir un joli teint hâlé. Quand elles n’utilisent pas un autobronzant afin d’atteindre le même résultat. Mais alors que les campagnes de prévention contre le cancer de la peau redoublent de fermeté, quels sont les dangers de ces deux pratiques ?

Cabines UV, « un lit pour le cancer » ?

Bronzage avant-aprèsEn 2015, une enquête de 60 millions de consommateurs vient renforcer le très fort désaccord du Syndicat National des Dermatologues Vénérologues (SNDV) contre les cabines UV qu’il n’a pas hésité à appeler un véritable « lit pour le cancer ». En outre, le regroupement de professionnels affirme que le nombre de mélanomes est considérablement plus élevé chez les utilisatrices régulières d’UV artificiels. Des déclarations fortes entérinées par ce selfie choc qui avait fait le tour du web en 2015 : Tawny Willoughby s’était photographiée avec des énormes croûtes sur le visage, résultat d’une utilisation intensive des cabines UV.

En France, 80 % des appareils mis à disposition sur le marché émettent un rayonnement dont l’intensité peut atteindre un indice UV de 12, ce qui correspond à un soleil des Caraïbes. Un niveau que l’OMS qualifie « d’extrême ». Malheureusement, enfermés dans des cabines, les utilisatrices ne réalisent pas réellement le degré d’ultra-violet envoyé et « oublient » de se protéger avec de la crème solaire. La faute à un manque de chaleur produit par les lampes de bronzage qui, conséquemment, ne permettent pas d’envoyer de signal que le corps a besoin d’une protection. En outre, d’aucunes pensent réellement préparer leur peau au soleil en apparaissant légèrement hâlé lors des premiers jours de plage. Une idée reçue depuis fermement démentie.

L’autobronzant, la solution ?

Pour obtenir un joli hâle naturel avant l’été, l’autobronzant – appliqué soi-même, et non en spray en cabine – reste la solution la plus sûre. Les produits autobronzants contiennent de la DHA, une molécule qui, dès qu’elle rencontre les acides aminés présents dans la peau, entraîne une réaction chimique et donne naissance à cette couleur « bronzée ». Un processus inoffensif qui sera d’autant plus efficace s’il est précédé d’un petit gommage qui permettra au produit de mieux pénétrer. Mais attention : à même produit, la teinte obtenue peut différer d’une personne à l’autre en fonction du pH de sa peau mais également de la température ambiante et même du cycle hormonal !

Les produits sont légion dans les rayons beauté des grands magasins : crème, huile ou lait, aussi, chacune peut faire son choix ! En revanche, l’autobronzant ne peut, en aucun cas, constituer une préparation au soleil. Il reste seulement un produit non-nocif destiné à obtenir un teint hâlé. En outre, il existe des étapes pour prendre soin de sa peau à la plage et parmi elles : des compléments alimentaires, une bonne protection et une hydratation constante de votre corps. Et pour les amatrices de produits bio, sachez qu’il existe également des autobronzants naturels à base de blé, de colza ou même de betterave qui contiennent tous de la DHA.

Autobronzant VS cabines UV : le premier gagne haut la main en matière de préservation de la peau ! En outre, appliqué uniformément, l’autobronzant vous permettra d’obtenir un joli teint hâlé et un effet bonne mine qui ne manquera pas de faire son petit effet à l’approche de l’été !

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